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Open source ou non, votre site web ?

Open source ou propriétaire ? Pour refondre votre site web, un grand nombre d’étapes sont nécessaires. Parmi elles, le choix d’un CMS est toujours une question angoissante. Pour autant, il suffit d’être pragmatique pour y répondre. Un site n’est qu’un outil médiatisant vos contenus. Il est également le support de fonctionnalités qui changent selon vos besoins. Dans cette optique, le bon CMS, qu’il soit open source ou non, est celui qui se fait oublier pour vous permettre de vous concentrer sur l’essentiel : votre message…

Refondre votre site web : open source ou non : est-ce la bonne question ?

Refondre votre site qui fête ses 3 ans ?

Lorsque le site web de l’entreprise a 3 ans, il commence déjà à montrer des signes d’obsolescence. Même si les contenus ont été mis à jour régulièrement, il est fort à parier que son apparence commence à dater. On peut alors envisager une petite correction cosmétique pour la page d’accueil ou les pages courantes. À l’heure des sites dynamiques (dont les contenus sont en base de données et dont la « forme » est donc distincte du « fond »), changer l’apparence d’un site est relativement aisé.

Relativement seulement : l’apparence s’appuie sur des templates, aussi appelés gabarits. On peut moderniser ces derniers tout en inscrivant le site dans la charte graphique. Mais il ne faut jamais oublier que l’organisation de la page, que la hiérarchisation des informations, ne sont pas uniquement une question d’esthétique. C’est toute l’expérience d’utilisation et de navigation qui sont en jeu. Dès lors, revoir l’apparence d’un site sans toucher aux contenus, c’est aussi en profiter pour améliorer l’expérience utilisateur. L’ergonomie et la ligne éditoriale sont au cœur de l’exercice.

Responsive et nomadisme

Ces trois dernières années, le design global des sites a évolué. Il s’est adapté à la navigation nomade sur petits écrans d’un côté, et aux écrans XXL de l’autre. Ce grand écart est rendu possible par le responsive. Une page de site n’est plus une grille de blocs fixes. Il est malléable, s’adapte aux formats-écrans. Google considère cela comme un point fort pour le référencement naturel.

De la même manière, parce que les écrans sont aussi tactiles, on a amélioré l’expérience utilisateur en redéfinissant notamment la taille des boutons, des caractères, leur agencement en ôtant toutes fioritures. Les sites actuels montrent de grands titres, n’utilisent plus les effets complexes ou esthétiquement baroques. On appelle cela le flat design. Pour le comprendre, il suffit de voir la manière dont les interfaces des smartphones (iPhone, Android ou depuis Windows 8) ont évolué.

Refondre votre site web peut donc être une manière de répondre à cette avancée technologique du nomadisme et du tactile, bien au-delà d’un effet esthétique de mode.

Refondre votre site qui fête ses 6 ans ?

Dans le secteur public, 6 ans, c’est la bonne moyenne pour refondre votre site. Ce temps est souvent moins important dans le secteur privé, oscillant entre 3 et 4 ans.

On pourrait penser qu’en 6 ans, il s’en est passé des choses dans le monde merveilleux de la technologie web !

De fait, si on exclut la nouvelle technologie AMP véritablement très récente, ainsi que certaines optimisations très techniques (VPN, CDN…) côté serveur, les CMS actuels sont à peu près les mêmes qu’il y a 6 ans. Certains ont été fort distancés, comme Typo3. D’autres continuent leur jolie carrière, comme Drupal et Joomla. EZPublish a le vent en poupe. Mais c’est WordPress qui a le plus progressé.

Tout ceci est de l’open source. L’idée est séduisante : un site web gratuit ?…

Pour autant, attention au miroir aux alouettes. Le choix technologique pour une solution ou une autre n’est absolument pas anodin. Voici pourquoi…

Refondre votre site web : CMS open source ou développement propriétaire ?

CMS open source : avantages

Les CMS open source possèdent de réels avantages :

  • Ils sont conçus de manière communautaire. En d’autres termes, chacun possède des milliers de modules répondant chacun à une fonction. On peut les considérer comme une colonne vertébrale (le core) et des briques qu’on assemble, une pour chaque fonction. Cet assemblage possède une garantie de compatibilité durable (en général, voir plus bas).
  • Ils sont mis à jour régulièrement. Comme pour toute application, des failles de sécurité, des bugs sont découverts tous les jours. Durant tout leur cycle de vie, les CMS open source sont donc optimisés. Le code étant public, il n’y a donc aucune mauvaise surprise à en attendre : tout est transparent.
  • En cas de problème, la communauté est très aidante. Cet esprit provient de Linux et ne se dément pas.
  • La réputation de fiabilité de certains CMS est séduisante. Drupal 8, comme WordPress 4, sont conçus en php/MySQL, qui eux-mêmes ne cessent d’être optimisés. Ceci garantit une maintenance aisée, une puissance reconnue, une solidité des systèmes. De plus, parce qu’il n’y a ici aucun exotisme, un développeur peut reprendre le travail d’un confrère sans réel problème.

Nous trouvons donc ici les arguments habituels en faveur des CMS open source.

Cependant, d’expérience, tout n’est pas aussi rose dans la vie réelle…

CMS open source : inconvénients

  • Les CMS open source sont ouverts, ce qui, comme vu plus haut, présente beaucoup d’avantages. Mais aussi un réel inconvénient : la sécurité. Sur certains sites WordPress gérés par hifen, notre métrique indique couramment plus de 350 attaques brutes par jour. Il existe des parades contre cela, heureusement. Mais un bon hacker connaît les points faibles de chaque plateforme. C’est plus difficile pour lui sur du code inconnu — si ce dernier est solide.
  • Les mises à jour sont nombreuses. C’est un facteur important d’amélioration. Les mises à jour mineures posent rarement des soucis. Mais les mises à jour majeures peuvent être très surprenantes. D’une part parce que le passage d’une version à une autre occasionne souvent de nouveaux bugs imprévisibles. Un peu à la manière de Windows quand on passe de la version 8.1 à la version 10 et que l’imprimante et le WiFi ne sont plus reconnus. Or, avoir une page d’erreur 500 sur la home page du site d’entreprise est toujours une expérience… désagréable. Ensuite parce que dans ce cas, certains modules du site (ces fameux plug-ins) ne sont pas compatibles avec la nouvelle version. En clair, cela signifie que le fil d’informations, que l’agrégateur de flux ou que l’agenda sont down le temps que les modules soient mis à jour par les développeurs. Il ne s’agit pas de ceux de votre agence web. Mais de ceux de la communauté du CMS. Or, certains modules tombent en désuétude et ne seront pas remis à jour.
  • Ceci induit la question du coût réel du gratuit…

Le CMS open source n’est jamais gratuit

Bien sûr qu’on peut installer Drupal ou WordPress gratuitement. Le code ne coûte rien. Mais votre besoin induit nécessairement du développement. Le CMS open source est un couteau suisse. Il sert à tout, à tous, pour tous les cas de figure. Ceci est pour le monde idéal.

En revanche, essayez de couper un chêne avec un couteau suisse… Cet aspect généraliste, qui séduit les TPE ou les indépendants, est en fait catastrophique pour les grands comptes ou les organismes publics. Ainsi, installer un core de CMS open source avec une centaine de modules confine à l’absurde. On dispose alors d’une usine à gaz très difficile à gérer, peu fiable, très lente.

Ici comme ailleurs, la loi de Pareto joue son rôle. Dans un CMS open source, 80 % des propriétaires n’ont besoin que de 20 % des fonctionnalités proposées. Mais 100 % des propriétaires ont besoin de fonctionnalités qui ne figurent pas au catalogue. Qu’il va donc falloir développer spécialement. Et c’est ici qu’on entre dans la complexité.

Refondre votre site internet : et votre système d’information ?

Plus : votre site internet n’est qu’une brique de votre système d’information. Comme tel, il sera nécessaire d’y intégrer des données issues de votre SI. Ceci s’appelle l’interopérabilité. Or, si les applications de votre système d’information proposent des interfaces pour dialoguer avec d’autres applications — des API ou des web services — le CMS open source n’est souvent pas réellement équipé pour dialoguer avec. Il va donc falloir concevoir des modules permettant cette interopérabilité.

Si c’est pour récupérer par exemple un fil d’information au format XML, ce ne sera pas trop complexe. Encore faudra-t-il qu’à chaque mise à jour du CMS, ce module propriétaire — c’est-à-dire développé spécialement pour vous — reste compatible avec la mise à jour.

Mais s’il s’agit d’intégrer par exemple dans Drupal du reporting issu d’une application RH pour une mise à jour automatique d’un annuaire, ou s’il s’agit de « brancher » à WordPress le catalogue produit d’une application comme PrestaShop, les choses deviennent beaucoup plus complexes.

Il ne faut donc se faire aucune illusion concernant l’open source. Comme tel, un CMS « nu » ne convient jamais à votre cas de figure. Il lui faudra du développement supplémentaire pour être conforme à vos besoins spécifiques. Donc, le système gratuit coûte en moyenne, par exemple pour une université ou une grande école, de sa conception à sa livraison, de 90 à 150 k€ selon la complexité de votre écosystème.

Et le back-office de l’open source dans tout ça ?

Dernière chose qu’on oublie toujours… jusqu’à s’en mordre les doigts : le back-office.

Bien sûr, les usagers disposent d’un magnifique site facile à utiliser, optimisé, rendant une parfaite image de ce que sont votre société et votre organisme. Mais les contributeurs et les valideurs sans parler de l’administrateur, eux, font tourner la boutique. Pourquoi diable ne pense-t-on jamais à eux ?

Le CMS doit être simple, clair, faciliter la tâche de gestion des contenus. Or, un CMS équipé de 300 modules devient d’une complexité effarante avec ses menus en cascade, ses sous-sous-sous menus en anglais ou en allemand, ses dizaines d’options inutiles. Et ses zones qui n’ont pas à figurer pour tout le monde (par exemple la gestion des sauvegardes, des droits et des rôles des contributeurs, des URL rewriting, etc.) Cela paraît un peu ubuesque, mais nous connaissons bien des entreprises ou organismes dont le CMS propose toutes les options à tous les contributeurs. Une fausse manipulation et c’est le Big One

Dès lors, le back-office d’un CMS open source doit nécessairement être revu en profondeur pour correspondre aux besoins des contributeurs. Être lisible, ergonomique, et sécurisé.

Pour être clair, le CMS open source une fois opérationnel ne ressemble plus du tout à sa version de base : il est pratiquement devenu un système propriétaire.

Refondre votre site web : et pourquoi pas une solution propriétaire ?

Dès lors, demandez à n’importe quel développeur ce qui est le plus simple pour lui — et donc le plus fiable, le plus rapide et le moins cher : développer des briques propriétaires sur un système existant, ou développer un système ex nihilo ?…

S’appuyer sur un core open source pour ouvrir un petit blog d’entreprise est amplement suffisant. Mais publier un site internet institutionnel proposant de nombreuses fonctionnalités complexes — par exemple un extranet, une e-boutique optimisée liée à la gestion des stocks et à un CRM, une plateforme collaborative liée à un LDAP… — avec WordPress est une fausse bonne idée.

Le développement exigé sera identique à une solution ex nihilo, avec pour inconvénient majeur de s’appuyer sur un système qui, par essence, n’est pas conçu pour les tâches qu’on lui assigne.

Pour employer une métaphore : pour faire le meilleur temps au Nürburgring, vaut-il mieux acheter une Porsche ou customiser une Peugeot 208 ?

Développements propriétaires : avantages

  • La plateforme est développée uniquement selon vos besoins fonctionnels. Pas de plug-ins à rallonge, pas de fonctionnalité inutile.
  • Mieux : chaque fonctionnalité est parfaitement conforme à vos attentes… y compris concernant leur administration et leur utilisation. Dès lors, vous pouvez ranger le couteau suisse et enfin utiliser une tronçonneuse pour couper le chêne…
  • Le back-office est conçu pour vous. Voire par vous.
  • Le code est optimisé. Si une page WordPress demande 80 hits, une page optimisée peut, pour publier les mêmes données, demander 80 % de hits en moins. Résultat ? 3 secondes d’écart pour le chargement de la page d’accueil. Google adore cela. Mais pas autant que vos usagers.
  • L’interopérabilité du site est totale avec votre système d’information. Car sa conception prend cela en compte le plus en amont possible. Il n’y a ici aucune adaptation, on ne tord rien. Tout est conçu dans cette optique.
  • La sécurité peut être optimisée, comme les performances. Certains objecteront que cela dépend des compétences du développeur. Exact. Comme pour les solutions open source. Mais un code propriétaire est plus complexe à craquer qu’un code dont tout le monde connaît les failles…
  • Le développement propriétaire s’appuie tout de même sur des solutions éprouvées comme le php/MySQL. Du moins devez-vous l’exiger dans votre cahier des charges pour éviter les solutions exotiques.

Développements propriétaires : inconvénients

  • Il en est un, psychologique : la peur de la nouveauté ou de l’innovation. Ceci se guérit facilement par la confiance et la preuve sociale. Si une agence prévoit du développement propriétaire, il est facile de vérifier ses réalisations et la satisfaction de ses clients. Personnellement, je ne remettrais pas en cause le talent des développeurs qui ont conçu le site de la BNP Paribas ou de la MAIF. En revanche, je ne serais pas confiant si je consultais mes comptes bancaires sur un site conçu sur base WordPress… Une agence qui utilise des développements propriétaires ne part pas d’une page blanche. Elle utilise un catalogue de routines qu’elle a patiemment mises au point. En revanche, lorsqu’elle crée des fonctions spécialement pour vous, c’est en les adaptant à un core qu’elle connaît de A à Z. Dès lors, nous trouvons plus rassurant, finalement, le développement 100 % propriétaire si l’agence est reconnue comme excellant dans son domaine.
  • Le code est difficile à reprendre pour un nouveau développeur. C’est exact, mais nuancé. D’une part, reprendre un site Drupal totalement réadapté est aussi complexe. D’autre part, un site web dure rarement plus de 6 ans. Vous êtes donc lié avec votre prestataire pour cette durée. Mais ni plus ni moins que pour un site en open source. Si les choses se passent mal, dans un cas comme dans l’autre, il faudra trouver des solutions de gestion de conflits, de négociation ou de gestion de crise identiques.
  • L’ajout de nouvelles fonctionnalités au fil du temps est plus onéreux. De fait, tout dépend des fonctionnalités. Greffer un extranet à un site coûte cher, quelle que soit la plateforme. Mais si cet extranet n’est pas une fonctionnalité standard satisfaisante par exemple dans WordPress, il faudra de toute manière entièrement la développer. Or, comme dit précédemment, le développement sur un core propriétaire par un développeur connaissant parfaitement ce core est plus simple que de tordre un core standard non conçu nativement pour cette tâche. Au total, ce type de développement peut donc même se montrer moins onéreux.7

Refondre votre site : le seul réel problème du développement propriétaire

Passer d’un vieux site Drupal à un nouveau site propriétaire : c’est exactement ici que le véritable bât blesse.

Le développement propriétaire possède ses propres structures de bases de données. La question est de savoir comment récupérer facilement les contenus d’un ancien système pour les transférer dans le nouveau. Parfois, c’est très simple et le développeur, habitué, a tout prévu. D’autres fois, lorsque l’ancien système est dépassé, stratifié… c’est impossible.

La querelle des Anciens et des Modernes ?

Deux choix s’offrent alors à vous.

  • Prendre le risque de rester sur un système qui ne satisfait plus personne du point de vue de l’ergonomie, de la complexité, mais garder les anciens contenus. Mais est-ce une bonne idée d’un point de vue éditorial ?… Refondre votre site, c’est l’occasion rêvée pour mettre à plat votre stratégie de communication et vos processus de travail. Pourquoi ne pas saisir cette occasion ? Les contenus, le message, l’image, les valeurs, le positionnement de votre entreprise ou de votre organisme vivent également. Tout comme, voire plus que la technologie. Repartir d’un bon pied peut être l’occasion d’une optimisation globale, y compris en passant par un audit. Le budget suivra-t-il ? Oui, si on considère que toute cette opération est incluse dans l’enveloppe de la refonte du site. Au contraire : accomplir tout cela en une seule étape amoindrit significativement les coûts. Refondre votre site est toujours le meilleur moment pour profiter de la dynamique induite pour conduire du changement. Nous le garantissons à 100 %.
  • Oser faire table rase pour recréer un système conforme au présent, et aux trois années à venir. L’investissement ponctuel, s’il semble conséquent, est rentabilisé dans la durée. Parce que les workflows sont adaptés, les contenus également, et que la stratégie de communication redevient conforme, dans les faits, à la ligne directrice de l’entreprise ou de l’organisme. Voire est réorientée pour s’adapter à la conjoncture et au marché qui n’ont pas manqué d’évoluer fortement ces six dernières années.

Le coût global d’un développement propriétaire est sensiblement identique à celui induit par la mise en place et l’adaptation d’un CMS open source. Cela ne coûte absolument pas plus cher.

Refondre votre site : une approche holistique

En revanche, nous conseillons d’avoir une approche holistique de la refonte. Il ne s’agit pas de réfléchir au bien-fondé d’une technologie par rapport à une autre. Parmi les agences, les unes proclament la suprématie de l’open source sur le propriétaire. Les autres exactement le contraire. Mais c’est vous qui décidez, d’une manière éclairée.

Toutefois, refondre votre site web, c’est avant tout réfléchir en profondeur à la stratégie de communication. Beaucoup plus qu’à son support ou à son canal. Une bonne refonte, c’est une refonte sans écart entre vos objectifs, vos besoins, le livrable fourni et les usagers ou clients. Car en définitive, c’est toujours l’utilisateur, l’usager ou le client qui doivent vous faire prendre les bonnes décisions.